Soigner ses dents sans plomber son revenu
Soigner ses dents coûte très cher. Trop cher. Avec en moyenne plus de 500 francs par an et par personne, les factures de dentiste pèsent très lourd dans le budget de nombreux ménages. D’autant plus que, dans la réalité, il s’agit de dépenses régulières de 100 à 300 francs, auxquelles viennent s’ajouter des douloureuses de plusieurs milliers de francs au premier problème sérieux, dont personne n’est à l’abri et qu’on ne saurait prévoir. Aujourd’hui, nous sommes plus de 90% à payer ces frais de notre poche. Pour nombre d’entre nous, cela implique des sacrifices dans d’autres dépenses également indispensables. Vous pouvez chercher plus de marathon micro moteur et micro moteur avec pièce à main sur notre site.
Du chiffre même des opposants à l’initiative «Pour le remboursement des soins dentaires», un quart de la population est exclue des cabinets de dentistes du canton. Pour y faire face, des personnes passent la frontière pour soigner leurs dents dans des pays où les traitements sont moins onéreux. D’autres s’endettent, avec comme conséquence absurde de se retrouver parfois à l’aide sociale. D’autres encore sont contraintes de repousser leur consultation, avec les risques sanitaires que cela comporte. En bout de chaîne, on retrouve les quelque 10% de la population qui renoncent aux soins dentaires, faute de moyens. Pouvez vous nous introduire le blanchiment dentaire ?
Une situation aberrante dans un canton aussi riche que le nôtre, surtout quand on sait les liens aigus qui existent entre santé bucco-dentaire et santé générale. Des maladies comme le diabète ou le cancer, l’âge ou encore la génétique sont autant de facteurs parmi d’autres qui augmentent considérablement les risques de pathologies dentaires. A l’inverse, des maladies de la bouche peuvent accroître les risques de problèmes cardiovasculaires, d’insuffisance respiratoire ou encore de naissance prématurée chez la femme, sans parler des impacts sur la nutrition et la capacité d’élocution, qui sont également très importants pour notre santé physique et psychique.
Du reste, quoi qu'en disent les opposants, la responsabilité individuelle ne suffit pas à garantir de bonnes dents. En témoignent tous ceux qui alignent les caries malgré une hygiène irréprochable, quand ce ne sont pas d’autres problèmes plus graves encore. Certes, l’apprentissage de bonnes pratiques est essentiel. C’est bien pour cette raison que l’initiative propose d’harmoniser et de renforcer la prévention et le dépistage scolaire, et ce dès le plus jeune âge. Mais cela ne suffit pas, tout simplement parce que nous ne sommes pas égaux face à notre santé.
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