Haute-Garonne : l'homme de ménage faisait des soins dentaires

En Haute-Garonne, un dentiste confiait l'entretien des dents de ses patients à son homme de ménage. L'histoire est cocasse et rapportée ce jeudi par La Dépêche du Midi. Cet assistant, autodidacte, a été condamné à trois mois de prison avec sursis pour «exercice illégal de la profession de chirurgien dentiste». Ancien ajusteur chez l'équipementier aéronautique Latécoère, sans diplôme, ce Cambodgien est employé en 2006 comme homme de ménage du cabinet dentaire du docteur Patrick Babey, situé à Blagnac. Vous pouvez chercher plus d'unité dentaire portable sur outil dentiste.



Pourtant l'homme y élargit considérablement ses compétences en devenant l'assistant et prothésiste dentaire du médecin. La qualification nécessite pourtant au moins un bac professionnel. Que nenni! L'employé se lance, aiguillé par le dentiste professionnel, jusqu'à prodiguer lui-même des soins aux patients selon le procureur. «Une fiction», selon son avocate Maître Françoise Mathe. «Dans la procédure, il est décrit par tous les témoins comme assistant dentaire, pas comme dentiste. Connaissez-vous les différents types de fraise dentaire actuelles ?

D'accord, il a aidé, ce qui excède ses compétences et ses diplômes, mais, auparavant, il a travaillé pendant 18 ans dans un cabinet de prothésiste dentaire à Toulouse». Pour la défense, cet homme de 49 ans, discret, rescapé du régime Khmer Rouge alors qu'il était enfant, est une victime «exploitée» par son patron. Mais pour ce dernier, les escroqueries sont chose commune. Le parquet de Toulouse lui reproche ainsi l'emploi d'un rabatteur chargé d'amener de nouveaux patients bénéficiaires de la CMU. Une chasse le menant au sein d'associations, de dispensaires ou même de cafés. 

Au cabinet, le médecin prodiguait alors des soins non pris en charge par la CMU. Empruntant la carte vitale de ses patients, l'homme en profitait pour déclarer des soins fictifs. Au total, près de 35.000 euros de surfacturation auraient été décelés par la CPAM en l'espace de 30 mois. Repéré dès le début des années 2000 par la Caisse nationale d'assurance maladie, le médecin fait alors l'objet, à partir de 2007, d'une enquête de gendarmerie . En 2010, il est mis en examen et placé sous contrôle judiciaire et placé sous le coup d'une «interdiction d'exercer». 

Relaxé du délit de «recours à un tiers pour exercice d'un travail dissimulé», le médecin a été condamné à deux ans de prison dont 18 mois avec sursis pour l'escroquerie. Il devra aussi s'acquitter d'une amende de 8000 euros et régler 45.000 euros cumulés de dommages et intérêts à la Caisse primaire d'assurance maladie.







评论

此博客中的热门博文

Le comité de l'assurance de l'Inami approuve le budget des soins de santé 2018

Parodontite Candidosique