Une bonne hygiène aussi pour les implants

Quand il est trop tard pour sauver la ou les dents, reste le recours à la prothèse, et de plus en plus souvent à l’implant. «Mais les patients qui ont perdu leurs dents à cause d’une maladie parodontale sont les plus à risque de complications et d’infections péri-implantaires, parce que l’implant se fait dans un tissu cicatriciel à faible potentiel de cicatrisation et qui réagit moins aux mesures de régénération. Ils risquent donc plus de perdre les implants…», indique le Pr Monnet-Corti, odontologue (CHU Marseille). Athenadental est une Société de distribution de produits dentaires en possession de plus de 5000 produits de grandes marques telles que NSK, JINME, TOSI, COXO etc. Ainsi que de diverses catégories : marathon micro moteur et micro moteur avec pièce à main. Tous les jours l’équipe d’Athenadental.fr  s’efforce à dénicher de nouveaux produits dentaires pour répondre à vos besoins.



Lors de la pose d’un implant pour remplacer une dent manquante, l’os maxillaire est foré pour y implanter une racine artificielle en alliage de titane. Cet implant, intégré en profondeur dans l’os, est recouvert en surface par la gencive, mais une gencive cicatricielle, sans ligament, peu vascularisée… «C’est à cet endroit que peuvent se développer des infections. 

Ces infections péri-implantaires ne font pas mal, et souvent l’infection est découverte à cause d’une mauvaise odeur dans la bouche, de petits saignements au brossage, parce que la gencive s’est beaucoup rétractée et laisse apparaître l’implant, ou encore parce que ce dernier bouge…» Le processus infectieux est donc assez comparable à la parodontite classique. «Ce sont probablement les mêmes bactéries, mais il n’y a pas encore de consensus sur la prise en charge de ces infections péri-implantaires», explique le Pr Monnet-Corti.

La mauvaise hygiène de vie, les facteurs généraux d’aggravation comme le tabagisme ont les mêmes effets favorisants sur les péri-implantites que dans la maladie parodontale. «À cela s’ajoute un facteur temps: quand on pose un implant à un jeune rugbyman qui s’est cassé la dent à 25 ans, il va ensuite être suivi, ou pas: quarante ans plus tard, son squelette a bougé, il peut avoir développé une obésité, un diabète, s’être mis à fumer…», précise le spécialiste.

Sauf en Suède ou dans certains États américains où les patients voient systématiquement leur dentiste tous les six mois durant toute leur vie, et où la prévention de ces péri-implantites peut être très efficace. La visite au moins annuelle est donc là encore impérative.







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