Les Français sont séduits par le tourisme dentaire

En 2014, 25 000 Français sont partis à l'étranger pour leurs soins dentaires. Derrière ce tourisme un peu particulier, il y a bien sûr des raisons économiques : si, en France, les soins dits « conservateurs » sont bien pris en charge par la Sécurité sociale (traitement d'une carie, détartrage, dévitalisation d'une dent...), les soins chirurgicaux, eux, restent principalement à la charge du patient. Et malgré l'apparition, à Paris et dans certaines grandes villes, de centres dentaires aux tarifs avantageux (les centres dentaires Dentego, par exemple, proposent des soins adaptés au prix le plus juste) les coûts peuvent très vite atteindre des sommets. Quand vous souhaitez savoir beaucoup,vous pouvez chercher plus de Machine à souder par points sur www.athenadental.fr



Ainsi, en France, la pose d'un implant et d'une couronne dentaire coûte environ 2000 euros : la Sécurité sociale rembourse uniquement la couronne dentaire à hauteur de 75,25 euros. Dans le top 3 des « paradis dentaires », on trouve d'abord la Hongrie : à Budapest, le coût moyen des prestations s'élève à 1557 euros – un blanchiment dentaire, par exemple, coûtera 250 euros contre 700 euros en France. Arrive ensuite l'Espagne avec un coût moyen des prestations qui s'élève à 640 euros : les actes chirurgicaux y sont environ 2 fois moins chers qu'en France. Enfin, le Portugal se hisse à la troisième position des pays les plus convoités par les « touristes ». Le siège opérateur est-il important pour choisir le fauteuil dentaire ?

« Dans nombre de destinations touristiques dentaires, les conditions d’exercice sont hétérogènes en termes de normes. Ainsi, les règles de sécurité sanitaires ou de stérilisation et la traçabilité des matériaux (ou encore l’élimination des déchets de soins) ne sont pas toujours soumises aux mêmes contraintes que sur le territoire français » rappelle l'Ordre national des chirurgiens-dentistes (ONCD). Un décalage sanitaire qui peut être à l'origine d'infections. Deuxième difficulté : « les risques de ces « patients voyageurs » résident dans le décalage existant entre l’exécution de travaux lourds et un laps de temps très court (une semaine en moyenne) pour les réaliser ». 

En cas d'échec thérapeutique ou d'insatisfaction, le patient se retrouve souvent livré à lui-même puisque les professionnels français rechignent à engager leur responsabilité sur des actes chirurgicaux réalisés par des confrères étrangers. Un nouveau voyage est donc nécessaire, ce qui fait grimper les coûts.








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