Une politique dentaire à 38 millions pour les Vaudois

Le Conseil d'Etat vaudois veut introduire une taxe sur les boissons sucrées pour financer une partie de la prise en charge des soins dentaires. Le texte mise aussi sur une hausse des cotisations salariales. Si cette taxe sur les boissons sucrées de maximum 30 centimes par litre passait, "nous serions précurseurs en Suisse", a souligné vendredi Pierre-Yves Maillard, ministre vaudois de la Santé. Il présentait à la presse l'alternative du gouvernement à l'initiative cantonale pour le remboursement des soins dentaires. L'outil du dentiste est dispensable pour les dentistes, et le Thermosoudeuse médicale est le plus important. 
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La droite, majoritaire au parlement cantonal, n’avalera pas facilement une action de l’Etat pour un coût annuel devisé à 38 millions de francs. Le financement par une nouvelle taxe cantonale sur les boissons sucrées et un prélèvement de 0,06% sur le salaire des actifs promet des discussions homériques. Le Parti libéral-radical a aussitôt exprimé sa «méfiance». Le chef du groupe PLR au Grand Conseil, Marc-Olivier Buffat, détaille les motifs de cet accueil mitigé. La facture est «sous-estimée», assure-t-il. Il veut croire que les contribuables «en ont marre de se voir pomper quelques francs ici, quelques francs là» pour de nouvelles tâches que l’Etat s’attribue «sans apporter de preuves manifestes qu’il y a lieu d’agir».
Le troisième volet s'adresse aux personnes bénéficiaires de soins à domicile ou séjournant dans des EMS. Les premières ayant souvent peu de contact avec des médecins dentistes, le dispositif propose par exemple que le personnel infirmier les dépiste et les adresse si nécessaire à des spécialistes. Les coûts de ce dispositif sont estimés à 38 millions de francs. "Nous proposons de les financer essentiellement par deux sources", a précisé Pierre-Yves Maillard. "Une légère taxe cantonale sur les boissons sucrées et un léger relèvement des cotisations des salariés et des indépendants de maximum 0,06%".
La facture élevée pour ces soins inquiète un peu partout en Suisse. 89% des frais dentaires facturés sont payés par les patients de leur poche puisque les assurances obligatoires (maladie et accident) ne remboursent qu’une part minime de ces coûts. Quand des habitants renoncent à se soigner pour des motifs financiers, cela concerne dans 75% des cas les soins dentaires. Le Conseil d’Etat recommande son rejet. Mais il estime que les initiants posent de bonnes questions. Après trois ans de travaux qui ont notamment associé les dentistes, la réplique du gouvernement est sous toit. 


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